C’est le Comité National pour le Fleurissement de la France qui prend l’initiative de créer
en 1975, le concours européen de l’ Entente Florale avec le soutien de son équivalent en Grande-Bretagne, l’Organisme Britain in Bloom.
La Belgique se joint au concours en 1976, puis successivement l’ Autriche, le Grand-Duché du Luxembourg, l’ Irlande et la Suisse. En 1988, les Pays-Bas entrent dans la compétition.
Chaque pays présente 2 communes au concours européen: une ville et un village.
Chaque pays désigne un membre du jury: de 1988 à 1994, en sa qualité de délégué national, Eric Blondiau représente la France au sein du jury de l’Entente florale.
Pour les autres pays, les membres du jury irlandais, hongrois, portugais sont membres des ministères en charge du tourisme; le membre anglais est désigné par « Britain in bloom » et les autres pays choisissent des professionnels de l’horticulture.
A mon époque, c’est Paul SCHILLER, directeur des parcs et jardins de VIENNE ou son adjoint, William KASPER qui représentent l’Autriche.
Durant l’été, le jury européen visite l’ensemble des communes candidates et établit son palmarès, sous l’autorité d’un Président; c’est M. Willy de Puysseleyr (Délégué belge) qui assuma cette fonction quand j’étais moi-même, le membre du jury représentant la France.
Pour les 2 communes choisies pour représenter leur pays au concours de l’ENTENTE FLORALE, la visite du jury est un évènement majeur dans le calendrier de l’année.
D’abord, il faut le travail de tous pour que que la commune puisse se montrer sous ses plus beaux attraits.
Ensuite, le « Jour J », il faut séduire le jury !
Tout est mis en œuvre pour mettre en évidence toutes les potentialités de la commune au plan environnemental, culturel, patrimonial, touristique et humain.
La remise des prix du concours européen est organisée chaque année dans un pays différent et ce, dans une ville ou un village ayant précédemment participé au concours.
En 1990, le concours européen prend une nouvelle ampleur bénéficiant de la dynamique
de l’Année Européenne du Tourisme.
Le concours européen de fleurissement « ENTENTE FLORALE » reçoit le label « Projet Pan-Européen 1990 ».
Eric Blondiau est nommé Commissaire général du comité d’organisation du concours européen par M. Olivier Stirn, Ministre délégué au Tourisme alors que la France assume
la présidence tournante de l’Union européenne (juillet-décembre 1989).
Il travaille en étroite collaboration avec Philip FEYTONS qui depuis de nombreuses années, assure le secrétariat du concours européen à Bruxelles (Belgique).
En 1990, une somme de 40 000 écus est allouée par l’Union européenne pour le Concours européen.
Cette dotation financière européenne nous permet de mieux travailler le règlement du concours européen tant au niveau du contenu que de l’image:
– nouvelle identité visuelle: 12 roses jaune sur drapé bleu (symbolisant le drapeau européen)
– nouveau règlement du concours traduit et imprimé pour la première fois en 3 langues: français, anglais et allemand
Grâce à l’Autriche, nous faisons réaliser des plaques murales en alliage métallique qui seront remises à chaque candidat lors de la remise des prix, afin de marquer leur participation au concours européen.
Très vite, les résultats sont probants puisque de nouveaux pays entrent dans la compétition : Hongrie (1990), Italie (1991), Canada (1992), Allemagne (1994), Portugal (1994),…..
Le jury du concours de l’entente florale traverse même l’Atlantique, pour visiter des communes du Canada qui, deux années de suite, prennent part à la compétition.
Ensuite d’autres pays prendront part au concours.
Un observateur japonais, M. Yoshiyuki Takishima accompagnera le jury européen
et répondant à son invitation, Eric Blondiau sera invité au Japon pour présenter le concours européen ainsi que le concours français.
