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Historique
1988
: L'année des grands changements pour le
Concours National du Fleurissement de la France
Depuis la création du concours national en 1959,
le panneau ville ou village fleuri de Une à
Quatre fleurs était attribué par le Jury
national qui avait pour mission de visiter
chaque année chacune des communes candidates.
A partir de 1988, tout change.
En effet, dans les années 1982-1988, nous sommes
en plein dans les années où la décentralisation
s'ancre en France.
En 1982, la loi du 2 mars relative aux
devoirs et aux libertés des communes,
départements et régions, définit les principes
qui régissent le fonctionnement des
collectivités locales. |
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Les lois du 7 janvier 1983 et du 22
juillet 1983 portent répartition des
compétences entre l'Etat et les collectivités
territoriales.
La
loi du 5 janvier 1988 dite loi
d'amélioration de la décentralisation précise
notamment le champ des interventions économiques
des collectivités locales.
C'est
dans cet esprit que nous réfléchissons au sein
du Comité national pour une meilleure adaptation
du concours national aux évolutions de cette
époque.
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C'est ainsi que pour le concours 1988,
sous la Présidence
d' Olivier STIRN,
Ministre du Tourisme, le règlement du
concours est fortement remanié.
Il est institué la création du Grand
Prix National du Fleurissement dont
l'attribution revient au Jury National.
Le Trophée du Département Fleuri
est également créé; dès la première
année, 49 départements font acte de
candidature.
Mais changement majeur, à partir de
1988, ce sont les Régions qui attribuent
le "panneau ville ou village fleuri"
avec le nombre de fleurs correspondant
au niveau de fleurissement. |
C'est le Conseil régional qui organise le
Concours régional, désignant un Jury régional
qui fixe chaque année les conditions dans
lesquelles les départements doivent sélectionner
les communes à présenter au concours régional.
En
ma qualité de délégué national, il me fallut
intervenir lors de certaines assemblées
générales des Conseils régionaux pour présenter
les grandes lignes des réformes du concours
national et solliciter l'implication nouvelle
des instances régionales.
Ce
fut un grand changement et beaucoup de travail
pour l'ensemble des jurys départementaux et
régionaux ; tout se passa merveilleusement bien.
Au
niveau national, chaque commune de France reçut
le nouveau règlement du concours.
A
compter du concours 1988, pour la première fois
depuis la création du concours en 1959, chaque
commune candidate au Grand Prix national de
Fleurissement avait l'obligation de remplir un
dossier technique très complet faisant bien
évidemment mention des efforts conduits en
matière de fleurissement mais intégrant les
actions globales conduites en matière
d'amélioration du cadre de vie.
Il fallait bien évidemment distinguer les
grandes villes disposant d'un service municipal
chargé des "espaces verts", des petites communes
s'appuyant essentiellement sur une équipe de
bénévoles.
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