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En
effet, pour de
nombreuses communes, le
passage de la ruralité à
la modernité a été
extrêmement rapide car
en 1900, la moitié des
français travaillait
dans l'agriculture,
alors que nous ne sommes
plus que 3,3 %
aujourd'hui.
Alors que faire de tous
ces objets très utiles
autrefois, voire vitaux
?
Un jour, ils sortent de
la grange où ils avaient
été remisés et sont
installés à des endroits
stratégiques de la
commune, pour être
transformés en "grande
jardinière".
Un parfum de nostalgie
en émane !
Autrefois, les CHARRETTES
FLEURIES
étaient sorties pour les
Fêtes des Fleurs
organisées chaque année,
par les communes rurales
qui aimaient garder
le contact avec leurs
traditions festives
rurales et fêter
l'arriver des beaux
jours
ou saluer la fin de
l'hiver. |
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Charrette Fleurie - ITTERSWILLER (Haut-Rhin) |
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SAINT-AUBIN |
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Lors des Fêtes des fleurs, les
charrettes fleuries étaient tirées par
des chevaux, des bœufs ou des ânes; ces
charrettes sont remplacées aujourd'hui
par des chars fleuris tirés par des
tracteurs ou mobiles de façon autonome.
Dans certaines villes comme NICE, les
"Fêtes des fleurs"
font généralement partie de la
"politique de bienfaisance des communes".
Un "droit des pauvres" est levé à
l'occasion de chaque fête et des quêtes
sont organisées en faveur du bureau de
bienfaisance de la ville.
On l'appelle "bataille de fleurs" car on
se lance des fleurs à partir de divers
véhicules
,
chars, charrettes
fleuries.
A l'origine, le fleurissement des
charrettes se faisait avec les plantes
et fleurs cueillies dans la campagne
environnante (bruyères, mimosas,
cerisiers ou pommiers, ajoncs, ....)
; plus tard, on se tourna plus vers les
plantes cultivées (pelargonium,
impatiens, chrysanthèmes, agératums,
sauges, lobelias,....) d'autant plus si
l'on se trouvait dans un territoire de
production horticole (département du
Var, région angevine, région orléanaise,
....) |